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RENCONTRES ET DÉDICACES

Téléchargez le programme complet des rencontres de la librairie > ici

En écho aux débats et aux concerts, la librairie  de la Fête de l'Humanité Bretagne 2023 propose des rencontres, des dédicaces et une sélection de livres politiques, historiques, des BD ou des fictions, des ouvrages liés à l'actualité.

En partenariat avec Coop Breizh, Au Vent des Mots et Comme dans les livres, librairies de Lorient, plus de 700 essais, romans, BD sont proposés à la librairie de la fête ! Une dizaine d’éditeur·ices ou de libraires seront présent·es au côtés d’auteurs et d’autrices qui animeront des discussions et dédicaceront leurs derniers ouvrages. 

Samedi 25 NOVEMBRE

 

14h Christian Daniel, « Une clique au pouvoir » 

L’auteur dresse un réquisitoire contre Macron et ceux qui l’ont fait. Il dénonce la mainmise par quelques milliardaires sur les médias afin de disposer d’une large capacité d’influence et faire élire et réélire leur pion.

 

15h15 Nicolas Mollé, « Tout le monde sait qui a tué Steve »

Journaliste indépendant, Nicolas Mollé met en avant l’enchaînement de décisions qui ont conduit, dans la nuit du 21 juin 2019, à la mort de Steve Maia Caniço, noyé dans la Loire après une charge policière.

 

17h15 Saskia Hellmund, « La fille qui venait d’un pays disparu »

L’historienne née en 1974 en RDA décrit les ressemblances entre sa terre natale et la Bretagne. Interdiction du breton, disparition d’un pays ... elle tisse des liens entre deux identités mises à rude épreuve par l’histoire. Avant de s’installer en Bretagne, elle a enseigné à la Sorbonne. 

Dimanche 26 NOVEMBRE

11h Régine Lejeune, « La noyée de Zanflamme » 

Bien connue du milieu syndical du pays de Lorient, Régine Le Jeune nourrit son roman « La noyée de Zanflamme » de ses engagements quotidiens à la CGT.

 

15h15 Daniel Cario, « Les forges rouges »

À travers trois générations, Daniel Cario dresse une fresque somptueuse de la gigantesque usine métallurgique installée sur les rives du Blavet, de sa création jusqu’à sa fermeture définitive : un siècle de luttes, de grèves acharnées, de victoires prometteuses et d’amères défaites...

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Christian DANIEL >  14h samedi

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Après avoir travaillé presque 40 ans au sein du ministère de la Justice au service de la mission d'insertion, Christian DANIEL Vient de prendre sa retraite. Il a souhaité lors de cette phase de transition livrer au travers de sa propre expérience et de sa réflexion les préconisations qui lui semblent pertinente pour aller vers une politique efficiente de prévention de la récidive
Après avoir été éducateur au centre des jeunes détenus de Fleury-Mérogis et en milieu ouvert à Bourges, Christian DANIEL a occupé divers postes de responsabilité en direction régionale ou à l'administration centrale.
Il a dirigé successivement les services pénitentiaires d'insertion de probation de l'Essonne, des Hauts de Seine et du Morbihan.
Il est très attaché au Service public et a toujours exprimé des convictions très forte au regard des missions de l'Etat en matière de réponse à la délinquance. À la retraite depuis 2017, Christian DANIEL a écrit un livre sur l'écologie en 2021, paru aux éditions Maïa et a sorti chez L'Harmattan en avril 2023 Une clique au pouvoir. Depuis il accompagne la promotion de ce livre.

Nicolas MOLLÉ > 15h15 samedi

La schlague. En pleine nuit. Des coups. De matraques, à la volée. De pieds. Un Taser qui crépite. Des grenades qui explosent. La terreur. Une grenade atterrit dans une gerbe d’étincelles sur les épaules d’un homme trébuchant. Des ogives en plastique dur de lanceur de balles de défense fusent dans l’obscurité. Un chien berger malinois aboie et se cabre comme un ressort sous l’impulsion du policier le tenant en laisse. C’est la Fête de la musique quai du président Wilson. Du gaz, beaucoup de gaz lacrymogène, de la bombe à main aux grenades, qui retombe en assommoir sur une foule stupéfaite par ses excès festifs, endolorie par des heures de danse, à une heure où elle n’aspire qu’à redescendre et à rejoindre progressivement le sommeil réparateur. Steve Maia Caniço s’est noyé à 24 ans. Il a perdu la vie dans la Loire au cours de la nuit du vendredi 21 au samedi 22 juin 2019 à Nantes. Son corps a été retrouvé le lundi 29 juillet. Après plus d’un mois d’incertitudes, de manifestations, de mobilisations de la part de ses proches et de collectifs spontanés, de prises de positions ou d’interpellations des politiques. Il flottait à deux kilomètres de sa disparition, quai Fernand-Crouan, dans un secteur proche du bras de la Madeleine, au pied de la grue jaune Titan. Tout le monde sait qui a tué Steve. Un après-midi de septembre, ce slogan éphémère orne en lettres rouges les marches qui mènent vers la tour Bretagne à Nantes.

(TOUT LE MONDE SAIT QUI A TUÉ STEVE- Extrait)

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Saskia HELLMUND > 17h15 samedi

Saskia Hellmund a 15 ans quand les manifestants envahissent les rues de Leipzig et de Berlin pour faire tomber le régime socialiste. Elle a 16 ans quand la réunification des deux Allemagnes est scellée. Alors, son pays natal n’existe plus, elle n’a plus de patrie. Dans son récit autobiographique « La fille qui venait d’un pays disparu », Saskia témoigne de cette époque trouble qui a forgé sa personnalité. Elle décrit son vécu et livre en même temps une analyse des événements historiques qui ont changé le cœur de l’Europe il y a 30 ans. Les manifestations contre le régime est-allemand, les dangers, les incertitudes, les bouleversements pour la population, les conséquences de la réunification pour l’Allemagne de l’Est… l’analyse des faits historiques dévoile une autre vision de la fin de la guerre froide, jusqu’alors inconnue en France. La chute du Mur a été un moment de grande émotion, mais également un choc pour les Allemands de l’Est. Devoir s’adapter du jour au lendemain à une autre façon de vivre, à d’autres valeurs et exigences, faire face aux fléaux de la société actuelle comme l’insécurité et le chômage : la nouvelle liberté acquise a eu une face cachée. Perdre son pays, ses habitudes et voir dévaloriser ses origines ont été des expériences traumatisantes.

https://saskiahellmund.wordpress.com/

Elle est – pour l’instant – plus connue sous l’image de la syndicaliste. Mais la voici, aujourd’hui, sous les feux de l’actualité littéraire, au moment où paraît son premier roman, La noyée de Zanflamme. Un polar dont la trame se dessine au cœur de la rade de Lorient . Et, si l’on zoome un peu dans la géographie locale, dans l’écrin de l’anse de Zanflamme à Kernével.

Une fiction en temps réel, une chronique de la société campée par un roman noir à rebondissements. « Tout ceci s’est imposé naturellement alors que je n’ai pas de penchant prononcé pour le polar. Je me suis simplement laissée embarquer par le rythme de l’écriture, elle-même guidée par mon caractère », bien trempé. Qui nourrit de traits d’humour et de clins d’œil épicés, en prise directe avec la vie lorientaise, cette noyée de Zanflamme. Qui donne bien du fil à retordre à celles et ceux qui tentent d’en dénouer l’intrigue… 

Extrait de Ouest-France

Régine LEJEUNE > 11h dimanche

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Régine Lejeune, à proximité de la cale du petit port de Kernével où, dans son premier roman noir, est retrouvé le corps d’une femme âgée de 38 ans. | THIERRY CREUX / OUEST-FRANCE

Daniel CARIO > 15h15 dimanche

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L'écrivain natif du Faouët Daniel Cario © Radio France - Axel Perret

Jusqu'à 3000 ouvriers dans une usine qui s'étendait sur 2.5km

L'auteur nous plonge dans un monstre de gigantisme unique en Bretagne : l'une des plus grandes unités sidérurgiques de France qui s'étendait sur 2.5 km avec 1500 ouvriers (jusqu’à 3000 en 1936) et dont il reste quelques bâtiments transformés en écomusée. Une corporation des forgerons extrêmement soudée. Une plongée dans la condition ouvrière bretonne à travers 3 générations de 1860 à 1960 : le grand-père Pawel venu de Pologne dans le Morbihan à la fin du 19e inspiré par ces nombreux ouvriers et ingénieurs de l'Est qui avaient été appelés pour leur savoir-faire en métallurgie et sidérurgie. Son fils Jacek qui approfondira l'acceptation de la famille par ses voisins Bretons et la petite fille Danuta qui, devenue âgée raconte dans les années 1970 à la narratrice, l'histoire des forges et ses malheurs.

Daniel Cario qui vit aujourd'hui à Riantec (56) sur la rive gauche du Blavet vient de sortir ce printemps deux romans : "Les forçats du pays pagan" aux éd. Presses De La Cite, collection Terres de France sur le monde des goémoniers dans les années 30 et "Les Forges rouges" aux éd. Coop Breizh, une fresque historique et romancée sur ce qu'on a appelé les forges d'Hennebont installées sur les rives du Blavet (56) à Inzinzac, Lochrist, Penquesten et Kerglaw. Après un premier succès en 2004 "Le Sonneur des halles" qui lançait sa "Trilogie des musiciens bretons" suivi de la "Trilogie des tailleurs-brodeurs bretons au 19e siècle", Daniel Cario a publié une quarantaine d'ouvrages.

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